Le couple coeur-cerveau

Indissolubles sont les rapports cœur-cerveau,
En dépit d’une éternelle rivalité,
Satellite du règne de l’obscurité,
Où le cœur était de l’organisme le pivot,
Parce que synonyme de centralité,
Et le cerveau, aux tâches longtemps méconnues,
Notamment la pensée, son majeur attribut.

Flamboyant était le cardio-centrisme,
Le cœur perçu comme siège du mental,
Pendant des millénaires et par Aristote,
Bien avant l’ère du céphalo-centrisme,
Que balisèrent autopsie et dissections,
Le pathologique éclairant le normal,
La structure s’arrimant à la fonction,
Et le cerveau hissé au trône de pilote.

Avoir un cœur de pierre, apprendre par cœur,
Avoir le cœur à l’ouvrage, avoir du cœur,
Dérivent de la théorie cardio-centrique,
Tout comme l’aptitude à briser le cœur
Générant une douleur psychologique.

Le cœur reste en lien avec le mental
Dans la prophétie auto-réalisatrice,
Importante, notamment en pédagogie,
Pour l’apprenant, fortement inspiratrice ;
Dans le religieux et le spirituel,
Où le rôle moteur du cerveau est capital,
Pour assurer l’enracinement de la foi ;
Dans les secteurs autres que la théologie,
Où l’engagement menant au succès est roi,
Et ce, même en cas de dons exceptionnels.

Aussi indestructible qu’inoxydable,
La liaison entre le cerveau et le cœur,
Tout aussi synergique qu’insaisissable,
Tout aussi enracinée intuitivement
Que plus tard démontrée scientifiquement,
Fait éclore de ce tandem sa pleine splendeur,
Pour conférer davantage d’humanité
A travers un taux élevé d’utilité.

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