L’anormal et le pathologique

L’anormal fait souvent figure d’anomalie,
Par sa démarcation du fait ordinaire ;
Il est souvent révélateur de maladie,
Bien que n’en étant pas toujours solidaire.

 

Sa propriété renvoie à celle des normes,
Souvent basées sur des données statistiques,
Au secours de l’observation empirique,
Gravitant toutes autour de la moyenne,
Mettant les extrêmes au-delà des bornes,
Donnant une courbe connue pour sa forme.

 

L’anormal configure le pathologique,
En détermine les caractéristiques,
Éclaire davantage le physiologique,
Sans pour autant rimer avec la maladie,
Préservé qu’il est de la mégalomanie.

 

L’abréviation de la durée de vie
Et le handicap érodant sa qualité,
Sont les deux figures du pathologique,
Constamment associées aux anomalies,
Objet d’une enquête de causalité,
Dans leur versant organique ou psychique.

 

L’anormal sans répercussion sur la vie,
L’étant pour cause de particularité,
Relève d’une forme de normalité,
A exclure du traité des pathologies.

 

Est pluriel le champ de la normalité,
Certifié autant par l’anthropométrie,
Que par les multiples données d’imagerie,
Toutes signant du vivant la diversité,
Apposée à celle sociale et culturelle,
Attribut essentiel de l’universel.

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