Le métier, tant formateur que fondateur,
Tant pour les apprenants que pour les encadreurs,
Est la racine de tout développement,
Dans ses pans qualitatif et quantitatif,
Sur le double plan personnel et collectif,
Imposant son diktat à tout cheminement.

Charge au maître de faire éclore les talents,
De métamorphoser les dons en qualités,
Et de faire des qualités la sève de vertus,
A travers une attention soutenue,
Et une foi en l’élève sans équivalent,
Dont sont dénichées les potentialités.

Du formateur est exigée la passion,
Source envers l’apprenant de compassion
Dont est préservée constamment la dignité,
Les erreurs redressées avec humanité,
Le goût de l’effort et l’entrain sacralisés
Et le champ de l’impossible amenuisé.

La confiance en soi bien entretenue,
Permet de l’effet Pygmalion la survenue,
Vivifie et amplifie le respect de soi,
Assure des méninges une porosité,
Ressort du cerveau ses potentialités,
Le maître en l’apprenant ayant toujours foi.

De sa bienveillance nait l’attractivité
De son bon comportement dérive le modèle
A imiter dans l’espoir d’être dépassé
Le passé ne devant pas qu’être ressassé
Et ce, même au lauréat du prix Nobel,
Au parcours régi par la temporalité.

Contaminé de la passion du maître
Déterminé à susciter des vocations
A faire non des assujettis mais des émules,
L’apprenant acquiert de lui l’essentiel
Centré sur l’inoxydable goût d’apprendre
Que la formation soit ou non manuelle
Que son support soit ou non truffé de formules
Constamment qu’elle est, source de vibrations.

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